Test de jeu / 360 / Legendary

13 décembre 2008

Test de jeu / 360 / Legendary

Legendary

publié le 21 novembre 2008

Etat : Disponible
Développeur :Spark Unlimited
Distributeur :Gamecock
Genre :FPS / Doom Like
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29/10/2008
21/10/2008
inconnue

Après un Turning Point : Fall of Liberty très médiocre, les développeurs de chez Spark nous reviennent avec un nouveau titre, Legendary. Un énième FPS, mais qui comme son prédécesseur dispose d'une base scénaristique intéressante, et d'idées paraissant originales de prime abord. Qu'en est-il réellement une fois le jeu en main ?La Boîte de PandoreL'histoire nous place dans la peau de Charles Deckard, voleur professionnel qui a pour mission d'aller dérober la Boîte de Pandore, la même qui lorsqu'elle fut ouverte autrefois répandit monstres et infamies sur toute la surface de la Terre. Mais le Conseil des 98 était parvenu à la refermer et à la cacher dans un endroit si secret que ce dernier fût oublié au fil des générations. Des chercheurs l'ayant apparemment retrouvé, celle-ci se voit désormais exposée dans un musée, à la vue de tous. Notre ami Deckard, qui apparemment n'a jamais entendu parler de cette fameuse boîte (encore un intellectuel celui-là...) ne trouve rien de mieux à faire que de l'ouvrir et là, c'est le drame... Notre "héros" se fait alors transpercer la main, et dispose dorénavant d'un joli tatouage. L'histoire peut débuter... Le chaos et la terreur se répandent alors à toute vitesse dans le musée, où des gens ne cessent de courir de part et d'autres ou bien de mourir dans des conditions atroces. Une fois arrivé dehors, c'est alors que l'on peut observer que des créatures mythologiques telles que des griffons sèment la panique dans tout New York. Si le début de l'histoire peut sembler intéressant, à l'instar de Turning Point, celle-ci tombe rapidement à plat et ne décollera pas plus, mais plutôt sombrera dans les abysses de l'ennui. Dommage car il y avait pourtant matière à faire.
C'est ainsi que l'on jonglera avec les traditionnelles blondes avec qui on finit à la fin (blonde d'ailleurs vraiment moche, elle a dû se prendre un parpaing dans la tronche à un moment donné du jeu), la force paramilitaire qui veut nous tuer "parce qu'on en sait trop", le vilain monsieur qui nous trahit, et j'en passe et des meilleures.
Graphiquement, le jeu est un poil plus beau que Turning Point et le premier niveau dans lequel on se "balade" dans New York est franchement sympathique à regarder, en raison du chaos total qui règne et la sensation de se sentir tout petit. Mais seulement voilà, le tout s'avère franchement inégal, car on flirte parfois avec le très moche, comme dans le musée par exemple. Bref, c'est loin d'être une réussite, la modélisation des personnages étant elle aussi en dessous de nos attentes. En définitive, Legendary fait bien pâle figure, surtout lorsque des jeux comme Gears of War 2, Far Cry 2 ou encore Mirror's Edge (pour ne citer qu'eux) sortent à la même période...

... Et la légende a rit.Legendary se joue comme n'importe quel autre FPS, avec la particularité de ressembler très fortement dans sa manière de jouer et dans ses mécanismes de gameplay à... Turning Point, encore et toujours. La visée est on ne peut plus approximative et il ne sera pas rare de louper ses ennemis alors que l'on ne cesse de leur tirer dans la tête. Le pire, c'est lorsque l'on aura le malheur de laisser la gâchette droite enfoncée le temps du rechargement (histoire de gagner du temps en plein combat) le jeu ne comprendra pas que celle-ci est enfoncée, et l'arme ne réagira pas ! Imaginez-vous vous battre contre plusieurs loups-garous à la fois et que l'arme "s'enraye". Mais ce n'est pas tout, il arrivera parfois que le viseur se bloque, c'est-à-dire qu'il sera impossible de le bouger durant quelques secondes, ce qui est tout simplement honteux ! A croire que le jeu n'a pas subit de phase de débuguage, car ces soucis arriveront tout de même régulièrement...
La petite originalité du titre (qui n'en est véritablement plus une) provient de l'Animus, énergie que laisse échapper de leur corps nos ennemis morts (seulement les bêtes mythologiques hein, les militaires méchant pas beaux ne servent à rien, eux) et que l'on peut récupérer grâce à notre super tatouage de la Pandore qui tue. Ainsi, lorsque l'on l'aspirera (ce qui prend trois longues secondes ou il est impossible de viser puisqu'il faut rester appuyé sur la touche Y) on pourra alors faire trois choses différentes avec celle-ci. Soit se soigner, soit repousser des ennemis proches de nous (genre 10 cm mais pas plus attention, sinon ça pourrait être utile !) ou encore les immobiliser l'espace d'un court instant. Bref, hormis le regain de santé cet Animus Vitae n'apporte pas vraiment grand chose, et desservirait presque le jeu.
Mais ce n'est pas tout, en plus des checkpoints toujours aussi éloignés et des temps de chargement toujours aussi longs (les développeurs de Spark ne semblant pas avoir appris de leurs erreurs passées...), il faudra aussi se taper des séquences de 5 à 6 secondes qui consisteront à raccorder deux fils coupés en restant appuyé sur une touche... et ça de très (trop) nombreuses fois dans le jeu ! C'est on ne peut plus énervant et franchement inutile, on se demande vraiment quelle idée les développeurs ont eu dans la tête. Tout simplement aberrant, et franchement décourageant.
Un bon point toutefois, les musiques post-rock du titre ne sont pas mal du tout, mais malheureusement elles se feront plutôt discrètes et rares, et il faudra bien souvent se contenter de doublages français navrant, avec un effet "ondes radio" des plus désagréables.
Fort heureusement, le jeu n'est pas bien long et finir les 8 chapitres vous prendra à peu près autant d'heures. Les 70€ que vous aurez dépensés pourront vite être récupérés si vous trouvez un acheteur en occasion. Toutefois s'ils sont aussi nombreux que les joueurs se trouvant sur le mode multijoueur de Legendary, je vous souhaite alors bon courage...

Graphismes
6 / 10
Même si le jeu n'est pas ce qui se fait de pire et qui parfois même est plutôt joli, la plupart du temps il faudra se contenter de graphismes moyens voire moches, en parcourant des égouts et des tunnels à foison.
Jouabilité
5 / 10
Le jeu dispose de gros défauts à ce niveau, avec une visée qui se bloque et une arme qui "s'enraye" si on a le malheur de recharger avec la gâchette droite enfoncée. Il est également impossible de viser lorsque l'on se sert de l'Animus...
Son
5 / 10
Des musiques post-rocks de qualité, mais beaucoup trop rares et discrètes. Les doublages français catastrophiques viennent ternir quand à eux un tableau déjà bien noir...
Durée de vie
4 / 10
Ne comptez pas plus de 8 heures pour terminer le jeu, 8 heures qui paraissent pourtant bien longues... Le mode multi désert n'y changera rien.
Fun
3 / 10
Si quelques rares phases s'avèrent sympathiques à jouer, il est impossible de réellement s'éclater, les jeux de cette génération nous ayant habitué à mieux. Avec en plus une jouabilité approximative et des phases de gameplay douteuses, c'est pas la joie..

• Les musiques
• Ca dure pas longtemps!

• Jouabilité approximative
• Graphismes moyens
• Fun absent, et j'en passe...

4 / 10

Verdict

Legendary est un mauvais jeu, tout simplement. C'est un FPS bugué, ennuyeux, classique et qui dispose d'un scénario qui tombe à plat alors qu'il partait pourtant sur des bases intéressantes. De plus, la jouabilité est parfois approximative et l'utilité de l'Animus est quasi nulle. En rajoutant des temps de chargements très longs en sus de checkpoints trop espacés, Legendary nous fera parfois frôler la crise de nerfs. Seules les quelques musiques post-rocks s'avèrent sympathiques, mais vite oubliées en raison de doublages français très médiocres. Pour enfoncer le clou, les graphismes du jeu ne font définitivement pas le poids face aux productions actuelles, et le mode multijoueur est bien trop désert pour espérer rallonger une durée de vie déjà bien courte. A éviter.

- / 10